Pour celles et ceux qui souhaitent se confronter à d’autres pratiquants et mesurer leur progression au-delà du cadre du randori à l’entraînement, la voie compétitive regorge d’opportunités. En individuel comme par équipes, tout commence à l’échelle départementale, porte d’accès au niveau régional qui permet aux meilleurs de se qualifier pour les championnats de France première division cadets (14-16 ans), juniors (17-19 ans) ou seniors (ouverts à partir de 17 ans).
En parallèle, le circuit loisir suit la même logique pour les benjamins (10-11 ans) et les minimes (12-13 ans), les vétérans (à partir de 30 ans) et les licenciés en para-judo, tandis que des championnats de France deuxième division et espoirs existent en cadets, de même qu’en seniors où sont décernés chaque année des titres nationaux deuxième et troisième divisions.
Tout au long de l’année, des tournois « Excellence » ou « Labellisés A » sont également organisés dans les territoires, démultipliant l’offre sportive.
Briller à l’échelle nationale constitue le meilleur moyen pour prétendre à combattre à l’international, sous les couleurs de son club ou de l’équipe de France. Là encore, il y a de nombreuses étapes à franchir à partir des coupes continentales, organisées à partir de cadets. Ce sont ces épreuves qui permettent aux fédérations nationales de départager leurs éléments les plus prometteurs en vue de disputer les championnats continentaux et du monde en cadets et juniors.
En seniors, le circuit IJF World Tour gagne en densité avec, chaque année, des opens continentaux, des Grands Prix, des Grands Chelems et un Masters (réservé aux trente-six meilleurs du classement mondial dans chacune des quatorze catégories – sept chez les féminines et autant chez les masculins), proposés en marge des épreuves de référence que sont les championnats continentaux et les championnats du monde, disputés tous les ans, sans oublier les Jeux Olympiques, organisés tous les quatre ans.
Durant la phase qualificative – d’une durée de deux ans – pour le rendez-vous tant attendu de Paris cet été, considéré comme l’événement sportif numéro 1 de la planète, c’est une centaine d’épreuves qui ont ainsi été organisées. En ne retenant que les douze meilleurs résultats (six de la première année valorisés à 50%, et six de la seconde année comptabilisés à 100%) de chaque athlète, la fédération internationale (IJF) produit un classement olympique qui qualifie directement les dix-sept meilleurs de chaque catégorie de poids (soit 238 combattants, à raison d’un seul engagé par pays dans chaque tableau).
À ceux-là s’ajoutent quatorze Français, qualifiés d’office en tant que représentants du pays organisateur en 2024, cent athlètes retenus via des quotas continentaux, cinq autres repêchés pour compléter les équipes mixtes et autorisés à en découdre aussi en individuel, et enfin quinze invités au nom de l’universalité. Ce qui donne un total de 372 heureux élus.